Syndicats : la CSTP/FO toujours première devant A tia i mua, Otahi et la CSIP

Patrick Galenon, président du CA de la CPS.
Patrick Galenon, président du CA de la CPS.
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Le conseil des ministres du 15 mars indique, dans un communiqué, que sont reconnues “représentatives au niveau de la Polynésie française pour une période de deux ans”, les organisations syndicales de salariés ci-après, classées en fonction du nombre de voix obtenues aux élections des délégués du personnel, titulaires et suppléants, des années 2021 et 2022 :

  1. Confédération des syndicats des travailleurs de Polynésie/Force ouvrière (CSTP/FO) : 9355 voix, soit 25,83 % des suffrages ;
  2. Confédération A TI’A I MUA : 7076 voix, soit 19,54 % des suffrages ;
  3. Confédération OTAHI : 6307 voix, soit 17,42 % des suffrages ;
  4. Confédération des syndicats indépendants de Polynésie (CSIP) : 6245 voix, soit 17,25 % des suffrages ;
  5. Confédération O OE TO OE RIMA : 3823 voix, soit 10,56 % des suffrages ;

Les articles Lp. 2221-2 et Lp. 2221-3 du code du travail disposent que, pour pouvoir bénéficier de la représentativité au niveau de la Polynésie française, toute organisation syndicale de salariés ou toute union syndicale de salariés doit avoir obtenu, au cours des deux dernières années, une moyenne de voix aux élections des délégués du personnel, titulaires et suppléants, supérieure à 5 % du nombre de voix exprimées. Les modalités de prise en compte des résultats des élections professionnelles sont précisées dans la loi de pays et la validation des résultats est confiée à une commission réunissant les partenaires sociaux sous la présidence du Directeur du travail. Cette commission s’est réunie le 8 février 2023 pour procéder à la validation des résultats des élections intervenues en 2021 et 2022, précise le Pays.