mercredi 25 mars 2015
Air Tahiti : les plateaux-repas de la discorde
Hier, un courrier a été envoyé à la direction d’Air Tahiti sous l’impulsion du syndicat Spencat (Syndicat du personnel navigant de la compagnie Air Tahiti). À l’origine de ce courrier, un désaccord entre les personnels navigants et la direction au sujet des plateaux-repas dans les avions. La secrétaire générale du syndicat, Titaina Viriamu, nous expliquait hier qu’un conflit était né “de la décision de la direction de supprimer les plateaux-repas aux personnels à bord.”
Une décision motivée selon la syndicaliste par le refus de signature de la prolongation de dénonciation d’un protocole d’accord passé entre la direction et les syndicats, il y a deux ans.
“Il faut comprendre. Pour certains personnels navigants, c’est des journées de travail de 5 heures du matin à 13 heures, et la direction nous refuse les croissants. De même pour les longs vols vers les Marquises ou les Gambier, nous n’avons plus le droit aux plateaux-repas, ce qui nous oblige à jeûner. Que se passera-t-il avec des personnels diminués en cas d’incidents à gérer ?”, s’interrogeait Titaina Viriamu.
Ce courrier à la direction est le second après un premier courrier en janvier. Jusqu’à présent, la direction n’a pas répondu aux questions des salariés. Sur ce sujet, et sur d’autres, il n’y a pas encore de mouvement de grève à l’ordre du jour, même si un préavis serait déjà prêt à être déposé en juillet si rien ne bouge d’ici là.
Hier, la direction générale était retenue par une réunion administrative et ne pouvait répondre sur le sujet.
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Une décision motivée selon la syndicaliste par le refus de signature de la prolongation de dénonciation d’un protocole d’accord passé entre la direction et les syndicats, il y a deux ans.
“Il faut comprendre. Pour certains personnels navigants, c’est des journées de travail de 5 heures du matin à 13 heures, et la direction nous refuse les croissants. De même pour les longs vols vers les Marquises ou les Gambier, nous n’avons plus le droit aux plateaux-repas, ce qui nous oblige à jeûner. Que se passera-t-il avec des personnels diminués en cas d’incidents à gérer ?”, s’interrogeait Titaina Viriamu.
Ce courrier à la direction est le second après un premier courrier en janvier. Jusqu’à présent, la direction n’a pas répondu aux questions des salariés. Sur ce sujet, et sur d’autres, il n’y a pas encore de mouvement de grève à l’ordre du jour, même si un préavis serait déjà prêt à être déposé en juillet si rien ne bouge d’ici là.
Hier, la direction générale était retenue par une réunion administrative et ne pouvait répondre sur le sujet.
B.P.