Maeva Maurisset Kopciowski – Avis de décès

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Son mari Michel Kops, ses enfants (Marie Kops, Eric Philippon, Franck Philippon, Abdel Soufi), ses petits-enfants (Manea, Garance, Rozenn, Basile, Mathilde, Khelil, Louis), toutes les familles et amis associés, 

Ont l’immense douleur de vous faire part du décès de Maeva MAURISSET KOPCIOWSKI.

Née à Papeete, le 21 mars 1941, elle s’est envolée au soleil couchant à l’hôpital Taaone de Papeete le samedi 11 novembre 2023. 

Une veillée et une messe nous réuniront à Saint Jean de Bosco à Pirae le vendredi 17 novembre à 18h

Une veillée et un moment de partage et recueillement seront également organisés à l’église Saint Michel de Papara le jeudi 16 novembre à 18h 

L’inhumation aura lieu au cimetière de l’Uranie de Papeete le samedi 18 novembre à 9h.

Maeva reposera à Tahiti, l’île qui l’a vue naître et qu’elle aura tant aimée tout au long de sa vie, aux côtés de sa petite sœur Anne-Marie, brutalement disparue en août 1944.

LA POLYNESIE POUR HORIZON

De son père, engagé dans la France libre dès le ralliement de Tahiti, médecin-chirurgien résident de l’Hôpital Vaiami pendant toute la guerre, elle a gardé la passion de la médecine.

De ses parents et de sa famille, elle a hérité cette permanente volonté de se consacrer aux autres et avant tout aux plus démunis.

C’est la lutte contre le handicap qui a structuré sa vie professionnelle. D’un centre d’appareillage pour anciens combattants au service de la rééducation dans le Centre Helio Marin de l’ile d’Oléron, du centre Te tiare à son travail avec les intervenants de la Fraternité chrétienne…

Au-delà des souvenirs diffus ou très précis de son enfance à Tahiti, c’est dans les forces du fenua qu’elle a puisé l’essentiel de son énergie de vie et d’espérance.

C’est l’amour des siens, l’affection de ses amis et de ceux qu’elle a toujours considérés comme sa famille tahitienne, qui ont tressé le tissu de culture et d’art de vivre qui était le sien : la Polynésie pour horizon.

Au fil des ans, son père et Francis Sanford, son papa tahitien, ont été les artisans qui lui ont permis de construire cette liaison si intime et personnelle qui l’unit à la Polynésie.  

Elle aura vécu toutes ses dernières années immergées dans cet univers de senteurs, de croyances, de chants, de danses, et de rêves qu’elle entretenait, muette, devant son lagon de Papara. Que soit chaleureusement remerciés ici tous les proches et les amis qui l’ont entourée d’amour, de tendresse, d’affection et d’accompagnement pendant les dernières années de sa vie.

Aujourd’hui elle n’est plus. Mais son esprit demeure. Le lien ne s’est pas rompu.

Elle restera à jamais dans le cœur et les vies de tous ceux qui l’aiment.