Suite à la détection de 13 cas autochtones de dengue depuis le mois de novembre, la Polynésie française est en phase 2 d’alerte du plan de lutte contre la dengue et autres arboviroses. La première réunion de la Cellule de gestion d’alerte sanitaire “dengue” a eu lieu le mercredi 14 février, sous la présidence de Cédric Mercadal, ministre de la Santé, en présence du colonel Cédric Rigollet, directeur adjoint de la protection civile au Haut-commissariat.
Cette cellule animée par l’agence de régulation sanitaire et sociale (ARASS) et son bureau de veille sanitaire a pour objet de réunir les principaux partenaires du Pays (direction de la Santé, centre hospitalier de Polynésie française (CHPF)…), de l’État et des communes pour assurer une coordination efficace des actions de lutte contre la dengue. Elle vise ainsi à ralentir l’augmentation du nombres de cas et à préparer les structures de santé en cas d’épidémie. Des groupes de travail spécifiques seront mis en place notamment sur la communication et l’organisation des soins.
“Une responsabilité collective et individuelle”
Le ministre de la Santé rappelle que la lutte contre la dengue est une responsabilité collective et individuelle. Pour lutter contre la dengue et les autres arboviroses, il convient de :
- Rechercher et éliminer les gîtes larvaires au moins une fois par semaine dans la maison et autour de la maison (eaux stagnantes dans les seaux, vases, sous-pots, récipients, pneus, gouttières, caniveaux, boites de conserves, barquettes…) ;
- Appliquer sur la peau des sprays ou pommades efficaces repoussant les moustiques ;
- Utiliser des moustiquaires de lits, des diffuseurs insecticides, des raquettes électriques, (les tortillons sont efficaces mais déconseillés en raison de la fumée et des risques d’incendie).
La dengue se traduit par une fièvre, des douleurs dans les muscles, et des maux de tête. En cas de symptôme, il est recommandé de consulter un médecin sans tarder.
(Avec communiqué, photos : Présidence)
