Exercice crash aéronef : les services État/Pays en alerte maximale

Pas moins de 250 personnes ont été mobilisées, ce jeudi 23 novembre, à l'aéroport de Tahiti, dans le cadre d'un exercice de crash d'un aéronef. (Photo : SB/LDT)
Temps de lecture : 2 min.

Le service d’État de l’aviation civile, médecins du Centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF), gendarmerie, pompiers de l’aéroport et des communes, associations de sécurité civile… les services de l’État et du Pays étaient, ce jeudi 23 novembre, en situation d’alerte maximale à l’aéroport de Tahiti, dans le cadre d’un exercice simulant le crash d’un aéronef.

Le scénario était le suivant : Un gros porteur s’approche de l’aéroport de Tahiti. A son bord, 140 personnes, des touristes et des locaux. Dans le hall de l’aérogare, des proches qui attendent. Sauf que les choses ne se passent pas comme prévu. L’avion connaît une avarie. Un de ses moteurs est en feu alors qu’il est en arrivée à Tahiti.

Le plan ORSEC est déclenché, tous les services de secours sont mobilisés et se mettent en place à l’aéroport. L’avion se crash. Tous les acteurs présents entrent en action. Recherche et évacuation des victimes, prise en charge médicale… Tous se coordonnent. Bilan du drame : 75 décès, 6 urgences absolues, 20 urgences relatives et 37 impliqués (personne peu ou pas blessée mais présente dans l’avion, Ndlr).

250 personnes mobilisées, dont près d’une centaine de figurants

L’objectif de cet exercice, organisé par le Haut-commissariat, était de tester la bonne circulation de l’information, l’efficacité de la coordination des moyens de secours et la mise en place effective, sur le terrain, des moyens médicaux ainsi que la prise en charge des familles des victimes et de leurs familles. Il a mobilisé pas moins de 250 personnes, dont près d’une centaine de figurants.

Parmi les protagonistes du jour, on retrouve bien évidemment le service des urgences, du Centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF). Le docteur Tony Tekuataoa, chef du service, indique qu’environ trente-cinq personnes de son service ont été mobilisées. Sur l’exercice réalisé : “Il faut se préparer à un crash d’avion. Cela peut arriver. C’est toujours mieux d’anticiper les choses, et la préparation fait partie de notre métier.

La capitaine de corvette Alexandre, du Haut-commissariat et officier à la direction de la protection civile, coordonnait les opérations de secours sur le site du crash : “Savoir travailler ensemble, c’est primordial pour être efficace. L’objectif de cet exercice, c’est la coordination, et mutualiser tous ensemble et échanger afin d’être efficace le jour J si il y a besoin.