lundi 29 septembre 2014
Lucie Decosse avec les jeunes de Paopao et les dauphins
La championne de judo Lucie Decosse, sur le territoire depuis une semaine, était, samedi dernier, à Moorea, où elle a entraîné les pratiquants de l’île. Après les discours d’usage et de bienvenue, une petite séance d’entraînement a été organisée. Une belle occasion de prendre quelques conseils techniques de l’invitée, ravie de se confier et de voir l’engouement du judo à Moorea. Après les échauffements, Lucie Decosse a livré quelques petits secrets avant de les mettre en pratique. Les plus jeunes ont été les plus enthousiastes et se sont montrés attentifs aux recommandations de la championne. Après le cours, les élèves ont interrogé l’athlète sur son parcours sportif, les difficultés rencontrées, sur sa technique mais aussi sur son impressionnant palmarès. La rencontre s’est achevée autour d’un petit buffet préparé pour la circonstance. Nage avec les dauphins Lucie Decosse et ses amis ont ensuite pris la direction de l’InterContinental pour une séance, d’un autre ordre celui-ci, de plongée avec les dauphins du Moorea Dolphin Center. Moana a été le guide de la session. Accompagnée de quatre jeunes judokas, Lisa, Vaitea, Mathéo et Marion, l’athlète s’est laissée convaincre d’être l’élève à l’écoute du maître soigneur avant de se confier sur son séjour polynésien. “Il y a eu un bel investissement de tous ces jeunes durant mon passage. Les niveaux étaient bons, les animations sont intéressantes et, de voir en plein milieu du Pacifique autant de monde sur un tapis, c’est réconfortant pour le judo. J’ai vécu ici des moments intenses, c’était enrichissant de découvrir une île dont on a beaucoup entendu parler. J’aime découvrir des choses, bien que la partie principale de cette visite fût le judo. Il faudrait que je revienne ici en vacances pour m’impliquer davantage sur la vie des îles.” En l’espace de quatre jours, la sportive de haut niveau a participé à douze séances d’entraînements et a rencontré plus de 600 enfants.
De nos correspondants Philippe Vinckier et Jeannot Rey