Patrick Galenon a été réélu, vendredi dernier 24 février, à la tête de la CSTP/FO à l’occasion d’un congrès organisé à Pirae en présence de Fréderic Souillot, le secrétaire général de FO France, ainsi que des représentants FO de Nouvelle-Calédonie et de Wallis-et-Futuna.
Pour ce 6e mandat à la tête de la centrale syndicale majoritaire, Patrick Galenon a obtenu 90% des voix lors d’un vote à main levée. Maheanuu Routhier a vu sa candidature rejetée par la commission de contrôle et a décidé de porter l’affaire devant la justice, selon Tntv. Mireille Duval, déléguée CSTP/FO au centre hospitalier, s’est désistée de sa candidature.
Patrick Galenon avait succédé en 2004 à Pierre Frébault, qui avait lui-même succédé à Teraiefa Chang. “Après ça a été Angelo Frébault, mais au bout d’un an il a fait de la politique” déplore Patrick Galenon qui explique que c’est alors “la seule période durant laquelle la CSTP/FO a perdu sa place de leader”.
La centrale syndicale est redevenue majoritaire au sein de l’administration territoriale, ainsi que dans l’administration de l’Etat. Elle est aussi très bien représentée dans le secteur de la santé, dans celui des activités portuaires, etc.
Patrick Galenon se rend deux fois par an à Paris pour y rencontrer les responsables de Force Ouvrière. “Il y a encore des efforts à faire” estime Patrick Galenon à propos de la qualité du dialogue entre partenaires sociaux. “Après la crise que nous avons subie, le patronat n’a pas souhaité valoriser les grilles salariales, du coup nous avions demandé la mise en place d’une prime à l’inflation. Mais très peu d’entreprises l’ont mise en place” regrette le leader réélu de la CSTP/FIO, qui a le sentiment d’avoir été “un peu piégé”.
Sur la création d’une caisse de chômage – puisque le Pays a laissé entendre que la question n’était plus tabu, le CSTP/FO milite surtout pour la création “d’un fonds qui permette à ceux qui ont perdu involontairement leur emploi, de pouvoir au moins se retourner.”
