Michel Anglade, ancien directeur de La Dépêche de Tahiti, s’est éteint à Grasse

Michel Anglade, décédé le 24 novembre dernier dans le sud de la France, a été le directeur de La Dépêche de Tahiti durant "l'âge d'or" de la presse quotidienne en Polynésie française. (Photo : famille Anglade)
Michel Anglade, décédé le 24 novembre dernier dans le sud de la France, a été le directeur de La Dépêche de Tahiti durant "l'âge d'or" de la presse quotidienne en Polynésie française. (Photo : famille Anglade)
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Michel Anglade, ancien directeur de La Dépêche de Tahiti durant les décennies historiques 70-90, s’est éteint le 24 novembre dernier à Grasse, dans le sud de la France, “entouré d’amour” par ses proches.

Son épouse Claude, ses enfants Elodie, Caroline et Simon ainsi que ses petits-enfants To’iki et Havaiki invitent tous ceux qui ont connu l’ancien journaliste à ne pas pleurer sa mort, mais plutôt à célébrer sa vie.

Michel Anglade sera incinéré le 5 décembre au matin comme il l’avait souhaité, indique un membre de la famille.

“Le fondateur de La Dépêche, Philippe Mazellier, avait eu écho par des proches qu’il y avait, au camp de Arue, un militaire consciencieux qui était l’un des rares à avoir le Bac” se souvient Christian Durocher, reporter-photographe pour le quotidien de la Fautaua de 1976 à 2001.

Philippe Mazellier, le fondateur de La Dépêche (à gauche) a recruté Michel Anglade (à droite) alors que ce dernier effectuait encore son service militaire au camp de Arue. (Photo d’archives La Dépêche)

Michel Anglade a rejoint la petite équipe de La Dépêche lorsque le quotidien commençait son important développement à Taunoa, dans des ex-hangars de l’armée américaine, avec feu Jean-Claude Soulier et le journaliste Dominique Charnay. Il est ensuite devenu actionnaire du titre, au côté de Philippe Mazellier, Henri Lent ou encore Christian Degout.

Il a notamment immortalisé en photo les dégâts provoqués à Tahiti par la série de cyclones en 1982-1983, notamment Veena et Orama.

“Michel a aimé la Polynésie, il avait été séduit par son hospitalité. Il était lui-même artiste peintre et a noué des amitiés avec des artistes locaux comme François Ravello” indique encore Christian Durocher.

La Dépêche de Tahiti adresse ses sincères condoléances à la famille de Michel Anglade, ainsi qu’à ses proches et amis.

Contact de la famille Anglade : familleanglade06@gmail.com